A l’occasion de la sortie de Mega5, je me replonge dans les premiers Mega publiés. J’ai décidé d’émettre des critiques… a posteriori s’il en est. Donc, 34 ans plus tard, voici mon opinion de Mega 1.
Magnifique dédicace de mon MEGA1 par Didier Guiserix
Présentation
Jeux & Stratégies Hors Série
1984
25 FRF c’est-à-dire 3.82 EUR… LOL!
116 pages
par Michel Brassinne et Didier Guiserix
Illustrations : Verlhac
Couverture : Arno
Encart : Claude Lacroix
L’objet et le matériel
C’est une merveille. Je ne sais pas si les jeunes générations s’en rendent compte mais, pour l’époque, c’est la classe absolue.
J’adore les illustrations de Verlhac et le fait de n’avoir qu’un seul illustrateur donne une cohérence à l’ensemble. Les plans en particulier sont des chefs-d’œuvre.
Seul bémol, la couverture est un peu moche : le personnage central est loupé. Pourtant, la quatrième de couverture est une réussite.
A l’intérieur, la maquette est aérée et moderne (pour l’époque, sans avoir horriblement vieilli).
Le magazine vient avec un encart : des plans cartonnés en couleur à découper, ainsi que des jetons.
Enfin, les erreurs et coquilles sont finalement peu nombreuses. Les errata restent limités.
Sur la forme, l’ensemble jouit d’un charme certain.
Les règles
Ouch, c’est du lourd, voire du lourdaud même ! Cependant, pour l’époque toujours, c’est vraiment bien. Je n’entre pas dans les détails : on trouve déjà les 10 caractéristiques qui resteront présentes dans toutes les autres éditions sauf la dernière (qui passe à… 9 !). On trouve également les compétences exprimées en pourcentage.
Le nombre de points de règles est grand avec des tables dans tous les sens et une somme de détails parfois assommante. Mais c’était la mode à l’époque. Et puis même si les combats étaient lourds, j’apprécie l’organigramme qui explique chaque étape.
Le background
Euh… quel background ? En fait, en relisant tout le magazine et en notant toutes les mentions en rapport avec le background, je remplis moins de deux pages aérées. Les scénarios peuvent donner un peu plus de couleurs mais cela reste indirect et très discret.
Et pourtant ! Le peu de lignes sur le background suffit à générer une proposition ludique riche : les personnages sont des Terriens, secrètement recrutés par l’Assemblée Galactique pour remplir des missions que ce soit sur Terre, ailleurs dans l’espace, ou dans des mondes parallèles. Avec quelques exemples de missions, le tour est joué. On ajoute les pouvoirs de transfert et de transit d’un tétraèdre à un autre. Et hop !
En discutant avec les autres joueurs ou MJ qui ont connu Mega 1, l’absence de background ne manque pas. Nous sommes même surpris qu’il y ait aussi peu de pages consacrées au background : tout le monde a rempli sans effort ce vide et, dans la plupart des cas, avec des hypothèses très proches d’un MJ à l’autre.
Donc, force est de constater que cela fonctionne !
Le prochain post portera sur les scénarios de Mega 1. Ahem…